
L’une des plus grandes découvertes de ma vie en matière de photographie n’est pas née dans un musée ou devant un tardif programme d’Arte mais dans un vieux dépôt-vente type Cash Converters en pire… lorsque je suis tombé sur un petit ouvrage en piteux état, format livre de poche, écrit en allemand, langue dont je ne parle pas quatre mots et demi. Ce qui m’a tout de suite arrêté ce furent les incroyables photos dont regorgeait ce petit opuscule de la fin des années 1950. Un rapide coup d’œil en page de titre m’a fait relever le nom de Daniel Frasnay.


Le Tout-Paris des années 1950 passe au travers de sa pellicule, et particulièrement la faune interlope nocturne, celle des cabarets, des dancings, des rues obscures… Il se fait également un grand portraitiste de peintres et d’artistes de l’époque, de Cocteau à Breton, de Céline à Sartre en passant par Braque, Ernst et j’en passe.

Son œuvre, à rapprocher de celle de Brassaï ou de Doisneau est un émerveillement que la qualité de mes scans ne retranscrit pas tout à fait mais j’espère au moins que ces derniers auront attiré votre curiosité, c’est mon seul but.



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