Jean de Merlin. Les joies de l'adultère. Couv. de Gil Baer. Bibliothèque du « Fin de Siècle », 13 rue Thérèse, Paris, s.d. [circa 1905].
L’un des « romans naturalistes » de la « Bibliothèque du Fin de Siècle » écrit par Jean de Merlin, spécialisé dans ce type de récit de mœurs, signant « Maison de rendez-vous, nouveaux documents sur la traite des blanches », « L’Atelier de débauche », « Le Marlou gentilhomme, roman de mœurs parisiennes », « La Divine marquise », « La Luxure ». L’illustrateur s’en donne à cœur joie dans les tailles corsetées des Parisiennes à la mode étrangleuse de début du siècle, faisant bomber les croupes. Une fois déshabillées, ses femmes offrent des chairs épanouies. Le détail piquant inventé par Jean de Merlin est le nom de jeune fille de son adultère épouse: Marguerite Fessier ! Employée d’un magasin de soieries et dentelles, elle avait épousé Jules Aulard, représentant en province. Le garçon ne manque pas d’ardeur (« il avait aussi des qualités puissantes très appréciées et très goûtées par sa femme ») mais il est trop souvent parti sur les routes. D’abord fidèle, Marguerite cède à la tentation et prend amant. Non référencé à la Bilbiothèque Nationale.