(source: wikipedia)
En 1868, Odilon Redon avait copié l’interprétation qu’Eugène Delacroix avait faite de ce thème pour le plafond de la galerie d’Apollon au Louvre: le jeune artiste était alors très impressionné par la force des couleurs et du mouvement chez le maître du romantisme. Il laissa ensuite cette thématique de côté, pour ne la reprendre que vers 1908. Elle devint alors un de ses sujets de prédilection. Dans les nombreuses variantes qu’il en donne, Redon varie par l’atmosphère colorée les heures du jour où il choisit de représenter le dieu-Soleil dans sa course, cabre plus ou moins les chevaux et va jusqu’à remplacer Apollon par un personnage ailé. Des papillons peuplent parfois les abords de la scène. (source)
Le dieu s'élançant sur son char d'or trainé par des chevaux ardents comme le feu étincelants comme la lumière, se penche et crible de ses flèches les créatures difformes, avortements de la nature encore malhabile, qui se tordent hideusement dans les convulsions de l'agonie.Sa soeur Diane l'aide à cette besogne divine de faire succéderla lumière à l'ombre,l'harmonie au chaos,la beauté à la laideur;le choeur des dieux se joint à lui et les génies du mal se précipitent dans l'abîme.(source)
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Eugène Delacroix — Apollon purgeant la terre des monstres qui grouillent dans le limon primitif, 1850-51 (via: la petite maison des arts) |
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Version de 1868 (?) (via: les amis du musée) |
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Version de 1905 (via: wikipaintings) |
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Version de 1906 (via: wikipaintings) |
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Version de 1907 (via: wikipaintings) |
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Version de 1908 (via: wikipaintings) |
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Version de 1908 (via: wikipaintings) |
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Version de 1909 (via: wikipaintings) |
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Version de 1910 (via: wikipaintings) |
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Version de 1912 (via: wikipaintings) |
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Version de 1912 (via: wikipaintings) |
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(via: wikipaintings) |