Il fut l'élève de Jean-Auguste-Dominique Ingres.
Il réalisa un cycle de 18 peintures rassemblées sous le titre Poème de l'âme, pour la plupart datées de 1854, mais peintes entre 1835 et 1855, toutes présentées à l'Exposition universelle de 1855 sur recommandation d'Eugène Delacroix.
Un long poème composé par Janmot lui-même sert d'arguments aux tableaux.
Y font écho 16 dessins de dimensions comparables.
En 18 tableaux peints, l'artiste trace l'histoire des premières années de l'âme sur terre. Celle-ci est représentée sous les traits d'un homme, que l'on voit naître et parvenir jusqu'à l'âge adulte. Une compagne lui est donnée, double féminin de celui auquel semble s'identifier l'artiste. Tour à tour frère et sœur, amant et amante, l'âme et "l'âme sœur" cheminent tantôt sur la terre, tantôt dans les airs.
Œuvre clé de l'école lyonnaise, Le Poème de l'âme a souvent été rapprochée du préraphaëlisme anglais.
(via)
Poème 1 — Génération divine |
Poème 2 — Le passage des âmes |
Poème 3 — L'ange et la mère |
Poème 4 — Le printemps |
Poème 5 — Souvenir du ciel |
Poème 6 — Le toit paternel |
Poème 7 — Le mauvais sentier |
Poème 8 — Cauchemar |
Poème 9 — Le grain de blé |
Poème 10 — La première communion |
Poème 11 — Virginitas |
Poème 12 — L'échelle d'or |
Poème 13 — Rayons de soleil |
Poème 14 — Sur la montagne |
Poème 15 — Un soir |
Poème 16 — Le vol de l'âme |
Poème 17 — L'idéal |
Poème 18 — Réalité |